mardi 25 février 2014

mini ado... T'es le meilleur!!!



Depuis quelque semaines déjà, que je soupçonne mini ado d'être victime "d'intimidation". Je met intimidation entre guillemet parce que ca reste de l'intimidation d'enfants en bas âges. Pas que je dénigre l'intimidation, au contraire, mais c'est des petits geste qui semblent banals pour nous parfois mais qui brise la confiance d'un autre enfants. Mais ne vous inquiétez pas j'ai pris la situation en main et l'enseignante est au courant et moi je suis au aguets des changements d'humeur de ma progéniture.

Donc, ce midi je parle d'intimidation avec mon grand. Il me parle de ce qu'il vit, de ce qu'il ressent. Et moi je lui dis que j'ai été victime d'intimidation quand j'étais petite, durant mon primaire et mon secondaire. (Mais avant on ne parlait pas d'intimidation, on disait qu'on se faisait écœurer. De les laisser faire que ca passerait) Les gens étaient méchants et j'ai même déjà reçu une chaussure au visage. Je me suis mise a pleurer ( je pensait avoir fait la paix avec ma jeunesse scolaire, mais c'est venu me chercher aujourd'hui de savoir qu'un de mes enfant vivait un truc semblable). J'ai dit a mon fils que je ne voulais pas ca pour lui, qu'il ne méritait pas ca. Il m'a prit dans ces petits bras et m'a dit "maman, toi non plus tu ne méritais pas ca." Mon cher mini ado, je souhaite a tout les parents de ce monde un enfant compréhensif et merveilleux comme toi. Je t'aime si fort!!!

Je vous laisse un liens du gouvernement sur l'intimidation, ca peut toujours être utile

http://www.mels.gouv.qc.ca/branche-sur-le-positif/

Nancy

Gaffe d'après-grossesse

Bon ça y est. J'ai fait LA chose que je n'aurais JAMAIS dut faire. Ça fait maintenant trois semaines que j'ai accouché. Trois semaines que je suis maman d'une magnifique petite fille. Trois semaines que je me regarde le ventre (mou) et reste étonnée d'être capable de me raser les jambes/lever du divan et du lit/mettre mes bottes/mettre mes pantalons/conduire la voiture presqu'aussi facilement qu'avant ! (bin non, pas encore tout à fait comme avant, mais j'ai quand même une coupure dans le ventre...) Oui, j'ai ma bedaine mollasse, mais maudit que c'est pu la même qu'il y a trois semaines !!!

Ça faisait un méchant bout que je m'étais pas vu le haut des cuisses et le pubis (bin oui, ça m'arrive de regarder dans ce coin-là) !!!!!

Ah oui, et mes pantalons de maternité glissent TOUT... LE.... TEMPS !!!

Facque je me suis dit ''tiens tiens, pourquoi ne pas essayer mes pantalons d'avant-grossesse''

OH
...

QUELLE CONNERIE !!!

Moi je me regardais les cuisses et les fesses qui ont doublés de grosseur (bon, j'exagère un ti peu mais à peine...) pis je me suis dit que c'était une bonne idée. Que si mes pantalons de maaternité me faisaient pu, mes Jeans normaux allaient me faire... wow. J'ai gagné la palme d'or de la bonne idée avec ça, moi.

L'idée que j'étais pas encore revenue comme avant (même si visuellement, c'est évident) m'a à peine traverser l'esprit.... jusqu'à ce que les Jeans arrivent à mes cuisses, et s'y arrêtent.

Conclusion ?

J'ai envie de manger de la crème glacée pour étouffer ma peine, mais à la place, je fais un régime à base d'eau. Si j'ai faim, peut-être que mon corps va manger mes grosses cuisses.

Sandra

samedi 22 février 2014

Vie de famille : Chapitre 1

Ça y est. Bébé fille est née.
J'écrivais mon article ''Fin de marathon'' vers minuit. Puis je suis allé me coucher. Tôt le matin, une envie de pipi m'a réveillé... mais ce n'était pas une envie.

À 5h00 le matin je crevais les eaux dans la salle de bain, juste devant la toilette. Deux semaines avant ma date.

Je ne croyais pas que ça irait si vite. J'avais souvent entendu parler d'accouchements qui duraient 17 heures, 26 heures.... Moi ? Je mettais notre fille au monde avant le dîner... comme quoi chaque naissance est différente. Ça n'a pas été long, comme je me l'étais imaginé.

En fait, rien de ce que je m'étais imaginé s'est passé dans la matinée du 3 février 2014.

À une chose près. Mon état de calme irréprochable en allant à l'hopital. Y'aura au moins eut ça.

Par contre, pour le reste, autant mettre le feu à mon plan de naissance. Il n'aura pas été utile. Après l'examen du col, mon docteur (qui par chance était de garde cette nuit-là) a cru bon me faire passer une écho. ''Juste au cas où''. Surprise. Je n'accoucherais pas par voie naturelle. Siège. Césarienne. Dans l'instant, j'avais vraiment l'impression que le ciel me tombait sur la tête.

Pendant des mois, je m'étais imaginé mille scénario pour la naissance de notre enfant. Mais jamais la césarienne ne m'avait effleuré l'esprit.

Une couple d'heures après l'annonce du siège, je vivais le moment le plus terrifiant de mon existence avec à mes côté mon chum habillé en bleu stérile. Puis tout a déboulé. La petite venait au monde, je l'ai à peine entrevue avant que Monsieur ne quitte avec elle le temps que je dégèle en salle de repos.

Deux heures se sont écoulées avant que je ne vois mon bébé comme il faut pour la première fois. Heureusement, elle est en parfaite santé. Malgré la grosse plaie dans mon ventre qui m'a empêchée de me lever et de prendre ma fille pendant deux jours, elle est PAR-FAITE.

De voir ton enfant, dans les bras de son père - ton chum ! - qui la berce doucement en lui flattant les cheveux, ça brasse quelque chose en dedans, c'est pas possible. C'est pas le chum irréprochable (personne n'est parfait), mais il est assurément le papa idéal pour bébé-fille. Si j'étais pas déjà amoureuse de lui, je serais tomber amoureuse instantanément à ce moment-là.

Déjà trois semaine qu'elle est née, et pour vrai, je trouve ça incroyable. Oui, on est cernés. Oui, j'ai encore un peu mal au ventre. Oui, faut s'y prendre une heure d'avance pour aller faire l'épicerie... mais wow, c'est fou de se retrouver tous les trois au salon, bébé dans les bras, collés sur mon chum, pis de regarder la journée passer doucement.

Alors non, l'accouchement n'étais pas comme je me l'étais imaginé. Mais la vie de famille ? Bien mieux que ce que je croyais.

Sandra

mardi 11 février 2014

vivre avec un enfant différent

Par différent, je ne veux pas nécessairement dire malade. Par différent, je veux dire, qui ne "rentre pas dans le moule". J'ai un enfant qui demande plus que les autre enfant. Un enfant qui est facilement juger par l'entourage. Et par conséquent, nous somme juger aussi. Un enfant qui demande beaucoup d'énergie... Un enfant qui a probablement un trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH).

Mon fils n'est pas encore évalué, il y a une liste d'attente a l'école. J'aimerais bien le faire passer par dessus les autres. Mais je crois que je n'ai pas grand pouvoir la dessus. Jusqu'à cette semaine, ma petite terreur sortait son caractère a la maison seulement, mais il a commencé a montrer a son professeur de quoi il est capable.

Se n'est pas facile d'avoir un enfant comme ca, ca nous fait passer par une gamme d'émotion assez intense. On se demande qu'est ce qu'on a fait pour qu'il soit comme ca. Parce que avant de mettre une nom sur le bobo, on se dit toujours que c'est peut-être de notre faute. Il y a la colère, la tristesse, le déni. Des jours, on se sens capable de soulever des montagnes, mais d'autre, on est juste a bout et on a envie de pleurer toutes les larmes de son corps.

Mais il ne faut JAMAIS oublier. Que se n'est pas de sa faute. Oui certain comportements son inacceptable, mais c'est impulsif, c'est comme ca. Il ne réfléchit pas avant de les faires. En tant que parents, c'est très difficile de savoir jusqu'ou on peut laisser aller notre enfant.

Je reviendrais surement vous parler des démarches que j'ai entreprises. Nous avons une réunions avec l'équipe de l'école qui s'en vient bientôt. J'ai espoir que ca pourra nous aider a progresser avant l'évaluation officielle.

J'ai regarder au privé pour l'évaluation. C'est extrêmement dispendieux. ca frôle le 1000$ a quelque dollars près. Nous espérons donc, que ca avancera avec l'école...

Vivre avec un enfant différent, ce n'est pas facile. Mais nous les aimons autant que nos autres enfant qui sont plus "normaux. L'amour et l'affection que nous leur portons est EXTREMEMENT important!!! Il faut qu'il sente qu'il est quelqu'un de bien, d'intelligent. Il faut faire tout pour qu'il garde son estime de lui même haute, car se sont des enfants qui se dénigrent très facilement.


Avant de juger un parent et/ou son enfant qui vous déragera a l'épicerie ou au restaurant, pensez-y 2 fois. C'est peut-être un de ces enfants différents. Un de ces enfants qui, oui parle très fort, mais que ca lui demande toute son énergie pour se tenir tranquille a la table.

Nancy

dimanche 2 février 2014

Fin de marathon

Nous venons tout juste d'entamer février 2014. Déjà. J'ai cette impression qu'hier seulement nous commencions la nouvelle année en se faisant pleins de belles promesses (pour certains) et de résolutions (pour d'autres). De mon côté, je sais que 2014 va me changer beaucoup. Mais quand je regarde le calendrier, et que je vois que dans moins que deux semaines, ma vie au complet changera radicalement, ça fait un peu peur.

Mais ça fait plaisir aussi. Ça fait 8 mois et demi que je porte dans mon ventre un enfant. C'est incroyable. Malgré le fait que je n'ai pas aimé (et n'aime toujours pas) l'expérience d'être enceinte, il s'agit quand même de quelque chose d'extraordinaire. Je suis présentement en train de construire un être humain. Beaucoup de femmes l'ont fait avant moi, et beaucoup d'autres le feront après moi. Mais pour ma part, c'est ma première fois. 

J'entame donc février comme un dernier sprint final. Comme si j'avais un marathon à courir, et que j'en étais au dernier kilomètre. Je suis à bout de souffle, j'ai mal partout. Chaque partie de mon corps me crie à l'aide, et j'ai seulement envie que ça finisse. Sauf que je sais très bien qu'au bout de tout ça, à la ligne d'arrivée, je serai fière de moi. Je serai une toute nouvelle personne, et j'aurai gagné la plus belle récompense qui soit.

Une famille.

Je ne finis pas grand chose dans ma vie. Je suis le genre de personne qui commence 1000 projets, mais qui n'en fini qu'une poignée. J'ai des cahiers à la tonne remplis d'idées de romans, des cahiers de notes ou de brouillons à moitié commencés, des tableaux entamés mais jamais terminés... 

Je pourrai enfin dire que j'ai accompli quelque chose, que je suis allé jusqu'au bout. Je nous ai fait, à Monsieur et moi, un enfant. Vous me direz peut-être que c'est pas tellement comme si je n'avais pas le choix d'aller jusqu'au bout. Oui, c'est vrai. Je peut difficilement dire que j'abandonne le projet maintenant. Malgré tout, ça a tellement plus de valeurs qu'un cadre que j'accrocherais au mur ou qu'un poème enfin rédigé.

Pendant des années j'avais l'impression de n'être jamais assez bonne pour personne. Je n'étais que l'ado chialeuse qui a décrochée de l'école. Ou encore la simple commis d'épicerie qui passe ses soirées au bar le Neilson. Plus tard j'étais juste la fille solitaire qui s'était exilée au bout du monde pour son chum. Maintenant, au moins, je serais mère. La mère de la plus belle et incroyable petite fille que vous n'aurez jamais vu.

Allez, ma belle, on court ce dernier kilomètre ensemble. Et on se voit à la ligne d'arrivée dans deux semaines !

À bientôt !

Sandra